L'Homme qui assassinait sa vie

adapté du roman éponyme de Jean Vautrin

Sur une invitation de Baru, qui avait lui-même adapté Canicule, toujours de Jean Vautrin, Moynot se retrouve comme à la maison dans ce récit noir grotesque et bordelo-toulousain.

 

Il pleut ce 9 septembre quand François-Frédéric Frey, dit F.F.F., sort de prison, après y avoir séjourné trois longues années pour, entre autres, abus de biens sociaux et fausses factures. À quelques pas de là, un enquêteur privé, Gus Carape, essaie tant bien que mal de passer le temps, son incapacité notoire à résoudre une quelconque affaire expliquant la désaffection chronique de la clientèle dans les bureaux de son Agence Spector. Un peu plus loin, le vieux commissaire Kowalski tente lui aussi de réussir quelque chose dans la vie, en surveillant les entrepôts Moralès.


Trois destins qui ont en partage un certain sens de la poisse, pour ne pas dire du désespoir. Mais c’est sur l’autoroute de Bordeaux à Toulouse que ces trois trajectoires de vie vont véritablement s’entrecroiser. Au programme : un cadavre dans le coffre, un chien errant, une course-poursuite plus bête que méchante et un autiste embarqué malencontreusement dans un car de touristes japonais que sa mère, communiste espagnole convaincue, recherche ardemment…

 

Toujours disponible chez Casterman.